Remerciements à Amine Flitti pour ses photos.

.Fauvette orphée Sylvia hortensis

Sylvia hortensis, Massif du Luberon, femelle, A. Flitti	Sylvia hortensis, Massif du Luberon, mâle immature, A. Flitti

Cette grosse fauvette affectionne les garrigues parsemées d'arbres ou d'abrustes comme les Chênes vert et blanc. Migratrice, elle se montre dans notre région à partir d'avril et jusqu'en août. Durant les 3 premiers mois de sa présence, l'oreille attentive saura reconnaître facilement son chant doté d'un phrasé caractéristique (turui-urui-urui) évoquant le Merle noir Turdus merula. Plus souvent entendue que vue, il faut s'armer de patience pour apercevoir l'oeil jaune d'orphée...

 

 

 

 

.. Fauvette mélanocéphale Sylvia melanocephala

Sylvia melanocephala, jeune, A. Flitti

 

C'est avec la Fauvette pitchou, la fauvette la plus commune dans les garrigues provençales. Souvent repérée par son cri ressemblant à une crécelle (tré tré tré), elle reste toutefois discrète et ne se montre qu'avec un peu de patience. On la trouve également dans tous les milieux ouverts dotés de roncaies ou de buissons denses.

 

Sylvia melanocephala , mâle adulte, massif du Lubéron, S. Durand (1), A. Flitti (2)

..Fauvette pitchou Sylvia undata

Sylvia undata, Massif du Luberon, A. Flitti

La pitchou (dérivée de pitchoun qui signifie petit en provençal) est un oiseau commun de nos garrigues. Elle se rencontre dans une végétation basse où se mêlent cystes, thyms et ajoncs. C'est l'espèce de fauvette la plus précoce, puisque les mâles commencent à chanter dès les premières belles journées du mois de février et ceux jusqu'à la fin de l'été. Courant juin, les jeunes sortent et on observe facilement des familles entières volant de buisson en buisson.

 

 

 

 

 

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Fauvette passerinette Sylvia cantillans

De retour à la mi mars, elle s'affère dans un patron végétal intermédiaire entre celui de l'orphée et de la pitchou. Des genets mélés à des xérophytes de la famille des cistaies et des thymaies constitue un exemple de milieu favorable. En Provence de même que sur l'ensemble de la France c'est la sous-espèce nominale qui est représentée. Cette dernière se reconnaît notamment chez le mâle par la gorge et la poitrine de couleur rouge brique clair nuancée de rose-orange. Le chant est mélodieux présentant quelques ressemblances avec le chant de la Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla. Le cri de contact un "tec" plus doux que celui de la Fauvette à tête noire

Male 2cy, ailes aux liserés brunâtres	Femelle adulte
Male 2cy	Male adulte , ailes uniformes