La Durance, © T. Perrier

Accès : en partant d'Aix en Provence, aller vers le Nord en prenant l'A51 et sortir à Pertuis (n°15). Au stop après le péage prendre la route en face. Passez sous un étroit portique (les voitures passent mais pas les véhicules plus larges) et roulez jusqu'à ce que les premières gravières apparaissent sur votre gauche. De là, soit vous continuez la balade en voiture soit vous décidez de profiter au maximum de l'ambiance en partant à pied. Continuez plein ouest sur la route goudronnée qui devient piste cent mètres avant la dernière gravière.

Access : From Aix in Provence, outward journey towards North by taking A51 and to leave to Pertuis (n°15). With the stop after toll to take the road opposite. Pass under a narrow gantry (the cars pass but not the broader vehicles) and roll until the first gravel pits appear on your left. From there, either you continue trotts it in the car or you decide to benefit the maximum of environment while leaving to foot. Continue full west on the asphalt road which becomes track hundred meters before the last gravel pit.

Gravières du Puy ste Réparade, © F. Dhermain
Les roselières bordant les gravières regorgent de vie. Les Phragmites des joncs (Acrocephalus schoenobaenus), Lusciniole à moustache (Acrocephalus melanopogon), gorgebleue (Luscinia svecica) qui migrent en mars-avril laissent place aux nicheurs : Rousserolles turdoïde (Acrocephalus arundinaceus) et effarvatte (A. scirpaceus) (densité importante). Les Marouettes poussins (Porzana parva) et ponctuées (P. porzana) sont annuelles et peu craintives. Le cordon de roseaux de la première gravière est souvent fréquenté par ces dernières entre fin mars et début avril. Ne pas oublier les adorables boules de plumes que sont les Grèbes castagneux (Tachybaptus ruficollis) (toute l'année) . Le lit de la Durance a subi de considérables bouleversements depuis la création d'un barrage hydroélectrique en amont et de l'exploitation de la grave de son lit depuis des décennies. Aujourd'hui cette pratique est interdite. C'est en raison du dangereux enfoncement du lit de la Durance à cet endroit que des digues ont été construites transformant totalement l'aspect du cours d'eau. Glaréole, Alouette calandre, Ganga cata faisaient autrefois partie des habitants. Aujourd'hui, ces oiseaux ont déserté les sites, seules les Sternes pierregarins (Sterna hirundo) (3-10 couples selon les années), Mouettes rieuses (Larus ridibundus) se reproduisent avec
Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus, © F. Dhermain
une très faible productivité. Un radeau à sterne devrait bientôt être mis en place sur une gravière dans le but d'optimiser leur reproduction. Dès mars, les rares vasières de la Durance sont assaillies de limicoles en tout genre : tous les chevaliers (Tringa sp) [même le stagnatile (T. stagnatilis) bien que plus rare], bécasseaux (Calidris sp) [dont le Temminck (C. temmincki) en fin IV], gravelots (Charadrius sp), échasses (Himantopus himantopus). Les laro-limicoles ne sont pas en reste : Guifettes noire (Chlidonias nigra), moustac (C. hybridus) et leucoptère (leucopterus) (rare : IV-V) sont annuelles et accompagnent les sternes dans leur chasse. Si le temps est favorable (i-e pas de vent et soleil), des nuées de Martinets noir (Apus apus) et à ventre blanc (A. melba) ainsi que 3 espèces d'hirondelles (Hirundo/Delichon) survolent les gravières. N'hésitez pas à prendre le temps d'y chercher une Hirondelle rousseline ( Hirundo daurica) (en IV). Le Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) est lui aussi un hôte régulier au passage.

La dernière gravière est très probablement la plus riche à toutes saisons. L'hiver, Butor étoilé (Botaurus stellaris), Hérons gardes-bœufs (Bulbucus ibis), canards de surface et plongeurs (Anas et Aythia), Bécassine des marais (Gallinago gallinago) et sourde (Lymnocryptes minimus) (rare et discrète), rémiz (Remiz pendulina), Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus)  fréquentent cette réserve de chasse. Le printemps venu, c'est la « cohue ». Les guifettes (Chlidonias sp), Bécasseaux variables (Calidris alpina) (dépend du niveau d'eau), bécassines (Gallinago sp) et les troupes d'hirondelles (Hirundo sp) cohabitent avec les autochtones. Les passereaux font partie du spectacle avec 4 espèces de fauvettes aquatiques, les Hypolaïs polyglottes (Hippolais polyglotta), les pouillots (Phylloscopus sp) et fauvettes [grisette, passerinette, …] (Sylvia melanocephala/ communis/ cantillans,...). Au niveau rareté, Mouette tridactyle (Rissa tridactyla), Océanite tempête (Oceanita pelagicus), Aigrette des récifs (Egretta gularis), Aigle criard (Aquila clanga)[décembre 2000], Phrgmite aquatique (Acrocephalus paludicola) ont déjà pu être contactés.
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